La technologie a démultiplié l’interactivité, le collaboratif, le participatif. Les professionnels de la communication voient leurs métiers se transformer et cela génère pour certains d’entre eux une déstabilisation face au déplacement du statut du consommateur/récepteur vers celui du consommateur/ressource, voire vers celui du consommateur/acteur.
La cause ? La fonction communication est issue du modèle taylorien qui a structuré pendant des décennies la pensée économique. Les savoirs et savoir-faire des communicants se sont schématiquement construits de ce clivage émetteur/récepteur dans une logique de la transmission.
Le constat ? La recherche actuelle d’un modèle productif innovant pousse à penser les complémentarités organisationnelles entre les TIC et la communication. Du coup de nouvelles formes de coopération, de production sont envisagées pour renouveler la relation producteur/consommateur, émetteur/récepteur. Aujourd’hui, avec les pratiques sociales, la division du travail repose davantage sur ces critères cognitifs et le consommateur est pensé désormais comme une ressource plutôt que comme une cible.
La solution ? Cela suppose d’avoir une conception différente des contextes dans lesquels nous déployons nos pratiques de communication. Et pour les étudiants, il est indispensable qu’ils se familiarisent avec les nouvelles technologies.
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