Les services publics en ligne séduisent les Français

  Les Français, dont près de 68% sont des internautes, font beaucoup plus confiance aux services publics en ligne qu'aux sites privés pour protéger leurs données personnelles, selon un baromètre réalisé notamment pour la Caisse des dépôts et publié le 11 mars.
Ce baromètre annuel sur « la confiance des Français dans le numérique », conçu par l’Idate (Institut de l’audiovisuel et des télécoms en Europe), doit permettre d’inciter les acteurs publics et privés à travailler de concert pour répondre aux attentes des usagers, d’après ses concepteurs.

Le widget, un invité qui s’incruste

Depuis l’explosion d’internet, les consommateurs gagnent chaque jour du terrain sur la toile. Les marques s’adaptent ou font mine de le faire, au risque de voir leur propre message menacé. Les widgets sont des petites applications qui peuvent être exécutées soit dans un client web, soit dans un environnement Windows. Widget est l’expression utilisée par Apple et Gadget par Windows. [ Lire la suite ]

Facebook, réseau social ?

Facebook, le réseau social créé en 2004 par Marc Zuckerberg, a fêté ses cinq ans d’existence et passe la barre des 150 millions d’utilisateurs. Paradoxalement, si les Français s’insurgent contre le fichier EDWIGE, ils ne semblent pas avoir conscience qu’ils se fichent eux-mêmes sur la toile.  
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Les candidats aux régionales se positionnent sur le web
  En Pays de la Loire, les candidats aux régionales ont bien intégré les campagnes électorales sur le web. Pour preuve, 11 candidats sur 12 font campagne sur le web. En plus de leurs sites, 4 hommes politiques alimentent un blog et 6 communiquent sur des réseaux sociaux. Christophe Béchu (UMP) et Jacques Auxiette (PS) sont hyperactifs, que ce soit sur Twitter, Facebook ou sur leur blog, enrichi très régulièrement. Ils y annoncent leurs déplacements ou postent des vidéos.

Le nombre de fans Facebook ou de suiveurs Twitter permet aussi d’entretenir une certaine rivalité entre les deux parties politiques. « En tout début de campagne, Internet était pour nous un outil de mobilisation. Aujourd’hui, c’est surtout un outil d’animation, qui serte à donner de l’infos en temps réel », indique un des partis politiques.

On peut néanmoins reprocher à tous ces hommes politiques, un ton institutionnel qui laisse penser que ce ne sont pas eux, mais leurs équipes, qui animent leurs profils.

Une valeur ajoutée ?

Révolu le temps où les téléspectateurs attendaient patiemment la grande messe du 20 heures devant leur petit écran. Le monde des médias a changé. Aujourd’hui, non seulement les citoyens ont un accès continu à l’information mais, en plus, ils participent à la création des messages délivrés.

L’arrivée des TIC a eu un impact très fort sur la société des médias. Grâce à la montée en puissance d’internet en particulier, l’information est maintenant accessible à une grande partie de la population, à chaque instant, en tous lieux et par une multitude de moyens. De plus, les citoyens peuvent interagir entre eux et donner leur point de vue sur chaque information via les blogs, forums, chats, etc.

Mais, tout est-il rose pour autant ? Les médias sont régulièrement accusés d’instrumentaliser la parole des usagers. Il est permis alors de se demander où se trouve la vérité et quelle est la frontière entre participation et manipulation.

La surabondance de l’information sur internet risque de nuire à l’information elle-même. Du coup, on peut s’interroger sur la légitimité des émetteurs, du moins d’un certain nombre d’entre eux.

Législation en vigueur

  La Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services (DGCIS) agit sur l’environnement des entreprises du secteur des technologies numériques et des télécommunications en participant à l’évolution du droit international, communautaire et national. Elle prend part à la conduite de la politique publique, veille à la fourniture et au financement de l’ensemble des composantes du service public des télécommunications et concourt à l’aménagement du territoire. [La Législation en vigueur]

L’administration se met au numérique

Le gouvernement veut développer des services pratiques, comme l'envoi de SMS signalant aux usagers de renouveler leur passeport ou de payer leurs impôts, s'inspirant notamment de pratiques de pays de l'Est. Le rapport sur l’amélioration de la relation numérique du député UMP Franck Riester, propose aussi de mieux valoriser des données publiques. [Lire la suite]

Veille et mesure

  Les technologies de l’information et de la communication (TIC) apportent dans l’administration, dans l’industrie et les services, des gains de productivités considérables. Le développement des TIC repose sur un effort important et permanent de recherche et d’innovation. Ces technologies nouvelles sont parfois complexes et induisent des changements profonds dans les organisations qu’il convient de prévenir et d’accompagner. La vitesse des processus d’innovation et des changements induits par l’économie numérique nécessite, de la part des institutions publiques, un système de veille et de mesure. La mission pour l’Economie numérique a participé à ce travail de veille.

Les nouveaux métiers du web marketing

Avec le collaboratif, on voit apparaître de nouveaux métiers du marketing au sein des entreprises. Ces nouveaux métiers, souvent à consonance anglaise et qui n'exigent pas forcément de diplôme spécifique, ont donc naturellement vu le jour et commencent dès à présent à s'immiscer dans notre quotidien. Mais en quoi consiste exactement ces nouvelles fonctions ? [ Lire la suite ]

Le gouvernement a inauguré en 2009 un portail des métiers de l'Internet et des lieux de formation correspondants qui peut être utile, même si la cartographique des lieux de formation reste incompète.
http://www.metiers.internet.gouv.fr/

Quand Google inquiète

 En dix ans, Google a lancé des dizaines d’applications : Gmail pour la messagerie, Picasa pour les photos, Maps pour les plans. Il a racheté YouTube pour les vidéos, lancé Chrome pour surfer. Depuis une décennie, il s'est ainsi attaqué à de nombreux marchés, se faisant par la même occasion une foultitude d'ennemis : Microsoft, Yahoo, Amazon, AT&T, News Corp, Viacom, ainsi que l'ensemble des éditeurs de journaux et de littérature. Et avec le lancement du téléphone interactif Nexus One, c'est désormais Apple qui est potentiellement menacé. Par son omniprésence, certains gouvernements s'inquiètent de la position de monopole qu'est en train de se construire Google. C'est ainsi le cas de la ministre fédérale allemande Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, qui estime qu'à ce rythme, les gouvernements devront bientôt intervenir comme régulateurs, de la même façon qu'est intervenue la justice américaine contre Microsoft pour abus de position dominante.


INDICATEUR : 65,4% de part de marché pour Google en janvier 2010
Au mois de janvier, plus de 15 milliards de recherches ont été réalisées sur les principaux moteurs du marché aux Etats-Unis. Google arrive en tête, mais Bing progresse plus rapidement.