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samedi 31 décembre 2011

Le mot de la fin

Pour avoir le sentiment de communiquer, chose qui est de moins en moins possible dans mon quotidien professionnel, j’ai créé ce blog comme un lien de partage et de dialogue. En fait, je m’aperçois que je ne fais que consommer du « temps numérique » pour avoir encore le sentiment d’exister dans ce domaine de la com’. Choses vaines sur le plan personnel et professionnel, puisqu'en complète reconversion subie par mon employeur… Dois-je changer de métier, d’aspirations ? Ces questions me taraudent souvent, voire quotidiennement depuis la prise d’un nouveau poste en secrétariat, uniquement pour raison « alimentaire ». Et oui, en l’espace de 10 ans, l’emploi a remplacé le métier. Cela est un autre débat… sur les politiques actuelles et les changements socioprofessionnels.

Et plus récemment, un constat : les blogs sur des thèmes sérieux ont du mal à trouver leurs auditeurs. Ces derniers préférant de thèmes de bas étages ou pour auditeurs lobotomisés !

Aujourd’hui, ce blog s’arrête car à l’évidence il ne répond pas à un besoin ou à une attente d’autrui.
A un tournent de ma vie, l’arrêt de ce blog n’en est qu’une partie. Les deux années passées à le tenir, auront été néanmoins riches de recherches et de contacts. De plus, la veille sur des techniques liées aux nouvelles technologies de l'information et de la communication, en perpétuelle évolution, est une source sans fin. Donc à un moment où à un autre, il faut savoir poser la plume sur ce thème pour aller puiser d’autres aspirations et se tourner vers de nouvelles expériences. Le bénévolat en communication à destination d'associations, me permet non seulement de relever de nouveaux défis, mais surtout de développer de meilleurs liens sociaux dans des domaines différents.

Sur ces derniers mots, je vous souhaite le traditionnel vœu de bonnes fêtes de fin d’année.

Ce n’est qu’un au revoir,
A bientôt, par ailleurs…

Krystel

vendredi 30 décembre 2011

Plan France Numérique 2020

Selon le Groupement des éditeurs de services en ligne (Geste), le modèle dominant qui finance les contenus numériques par des revenus publicitaires fait courir, à terme, un risque sur la pluralité de l’information. Aussi, le Geste contribue à la consultation mise en place par le gouvernement du Plan France Numérique 2020. Ce plan est destiné à élaborer la nouvelle stratégie de la France pour le numérique pour la période 2012-2020. Sur le site gouvernemental, les premiers éléments du projet mis en place lors de la consultation des Assises du numérique.

jeudi 29 décembre 2011

Creative Commons

Rôle et propositions des Creative Commons
Les Creative Commons méritent une attention particulière du fait qu’ils proposent une solution alternative légale aux personnes ne souhaitant pas protéger leurs œuvres en utilisant les droits de propriété intellectuelle standards de leur pays, jugés trop restrictifs. Basés sur le consentement explicite de l’auteur, ils s’inscrivent dans une logique économique radicalement opposée à celle des réseaux P2P, dans lesquels des biens produits en économie de marché sont transférés dans le monde du don sans l’accord de leurs créateurs. Pour l’internaute cependant, derrière cette pluralité de modèles fondamentalement différents, une même apparence : des contenus offerts gratuitement.

lundi 26 décembre 2011

Les nouvelles convergences

Parce que l’accès à Internet est de plus en plus illimité, tout semble gratuit : la télévision de rattrapage, les moteurs de recherche, la presse en ligne, la musique, les jeux vidéo et les expériences communautaires. [Lire la suite]

En bref

Le business Apple
En marge du système de la gratuité financée par la publicité sur Internet, les initiatives se multiplient dans l’univers payant. Apple, en couplant la commercialisation de l’iPod, son lecteur audio, au site de téléchargement de musique iTunes, est parvenu à imposer l’idée que la musique peut être achetée moyennant une tarification simple et un prix unique du titre. Le quotidien France Soir dresse un bilan des activités commerciales de la firme.

vendredi 23 décembre 2011

Le droit à l’oubli numérique

En septembre 2010, dix associations professionnelles, sous l’égide de l’Union française du marketing direct (UFMD), ont signé avec la secrétariat à l’Economie numérique une charte sur le « droit à l’oubli numérique » dans la publicité ciblée ou géolocalisée, sur les blogs et les réseaux sociaux. Toutefois cette charte est symbolique, car elle n'a cependant aucune valeur juridique. Mais la directive européenne du 25 novembre 2009, a été transposée en droit français le 24 août 2011, dans le chapitre II de cette ordonnance, le gouvernement modifie notamment le code de la consommation, et la loi pour la confiance dans l'économie numérique et la loi relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés.

Reportage

Au Pays de Facebook
Le Journal du Net a visité les locaux de Facebook en Californie, où travaillent les employés du site aux 800 millions de membres. Fin 2010, Facebook comptait 1 400 employés dans la Silicon Valley et affichait vouloir accroître ses effectifs de 50 % en 2011. La direction du réseau social a par conséquent décidé de quitter Palo Alto où il était installé depuis mai 2009. La société prendra donc ses quartiers dans un campus situé à Menlo Park Est, une vaste zone industrielle de la baie de San Francisco. Le nouveau campus de Facebook pourra accueillir plus de 3 600 personnes.

Facebook est un produit marketing, qui cherche depuis sa création à faire de l’argent avec les entreprises et leurs marques. L’année dernière, le film « The Social Network » a passionné le public, que l’on soit ou non adepte du réseau social.

mercredi 21 décembre 2011

Le coût amer du gratuit

C’est sans doute parce qu’une idéologie du gratuit s’est diffusée ces dernières années chez les plus jeunes, peu ou pas accoutumés à payer pour des contenus, qu’ils ont pris l’habitude d’acquérir en ligne sans payer. Mais le phénomène va bien au-delà et est chargé d’ambiguïté. [Lire la suite]

Antitrust

Tout ce que Bruxelles veut savoir sur Google
La Commission européenne a commencé à interroger les poids lourds du Web de l'UE sur les pratiques de Google. Le Journal du Net analyse l'intégralité des questions posées par Bruxelles et vous propose de les télécharger en intégralité en version PDF.

dimanche 18 décembre 2011

En librairie

Le e-marketing à l’heure du web 2.0

Dans son ouvrage "Le e-marketing à l'heure du web 2.0", paru aux Editions Gualino, Catherine Viot aborde de manière claire, structurée et accessible les principales problématiques qui se posent aux commerçants en ligne et aux créateurs de sites de e-commerce, qu'il s'agisse de vendeurs purement Internet ou d'entreprises industrielles ou de la distribution à l'heure du e-marketing web 2.0. Un livre pour bien comprendre et maîtriser ces nouveaux outils qui sont devenus de véritables vecteurs de communication, indispensables pour toute entreprise soucieuse d'accroître sa visibilité sur Internet.

Segmentation du public

L’utopie de la démocratie
En quelques années, les évolutions technologiques ont profondément modifié le rapport des usagers aux médias et, au delà de ce domaine, la manière dont nous envisageons le lien social. L’abondance démocratique offerte par les réseaux sociaux vient à point pour résoudre la question bien réelle de la place des médias dans le système démocratique. Comme le démontre Joël de Rosnay dans une interview, on observe partout dans le monde deux phénomènes qui renforcent la gravité de cette question : la chute de la crédibilité des mass médias aux yeux des usagers, et la crise économique de la presse écrite. 


vendredi 16 décembre 2011

L’épanouissement démocratique ?

Les médias, l’information, la connaissance, les contenus ont été "démocratisés" par le Web 2.0. Il y a pourtant quelque chose de troublant dans ce mariage des rêves les plus utopiques, libertaires, égalitaires et ultra-démocratiques, avec des entreprises qui sont avant tout de cotées en Bourse. Car, à ne plus en douter, le développement exponentiel des sites sociaux vaut de l’argent. [Lire la suite]

Marketing viral

Un monde sans experts
L'indice de popularité de TripAdvisor utilise des critiques d'utilisateurs, des guides de voyages, des articles de journaux ainsi que d'autres contenus internet pour déterminer le niveau de satisfaction des voyageurs dans le monde.

Un avis peut en cacher un autre
De plus en plus d’internautes recherchent l’avis d’autres consommateurs avant d’acheter. Ils étaient un sur quatre en 2005, mais un sur deux en 2009, selon le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc). Depuis cette année, 90 % des internautes auraient ce réflexe, révèle un sondage réalisé en septembre par l’institut Easy Panel, auprès de 1 009 personnes représentatives. Pourtant, une majorité de ces avis seraient le fait de professionnels se faisant passer pour des particuliers. L’Express revient sur ces faux avis, postés dans le seul but de doper les ventes du commerce en ligne, devenus un réel business de faussaires.

mercredi 14 décembre 2011

Internet déteste le vide

La régulation marchande du gratuit
Le récent procès entre Deezer et Universal a contraint le fournisseur d'écoute de musique à la demande à limiter l'accès libre à cinq heures mensuelles. Dans un courrier destiné à ses fans révulsés de devoir désormais payer, la marque Deezer écrit: « nous n'avons plus les moyens de continuer à investir dans un service gratuit illimité alors que les attentes des artistes, des auteurs et des maisons de disques sont croissantes ». Cette affaire explose alors que l'Hadopi (Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet) va lancer sa campagne de communication avec, pour pierre angulaire, le label PUR (Promotion des usages responsables). Un label pour lequel Deezer est candidat. Le succès récent, en matière musicale, est résolument celui de Beezic. Il fonctionne un peu comme YouTube. En attendant le téléchargement de sa musique, l'internaute a le choix entre quatre films publicitaires qu'il doit absolument visionner (ou du moins lancer) pour aller plus loin. Internet déteste le vide. Il avance sans modèles donc sans complexe.

lundi 12 décembre 2011

Parole d’expert

Olivier Bomsel, professeur d'économie industrielle à l'Ecole des mines Paris Tech, dirige la chaire d'économie des médias et des marques. Auteur de deux ouvrages de référence sur le modèle économique du gratuit, il prédit que celui-ci va se dégrader.

Olivier Bomsel : la gratuité, c'est fini !



Un modèle économique postmoderne

Les limites du 100 % gratuit
Mediapart, fondé par des ex-journalistes du Monde, est un exemple de solution hybride, entre médias à l'ancienne avec abonnement et médias nouveaux, avec blogs, participation des lecteurs et version numérique. Dans son mémoire de fin d'étude à l'ESC Toulouse intitulé « Vous avez dit gratuit ? Combien ça rapporte ? », Jana Bonnet décrypte ce modèle économique.

samedi 10 décembre 2011

Le triomphe du gratuit

Les journaux gratuits ont connu un impressionnant succès depuis le début des années 2000 en répondant au besoin des citoyens modernes de disposer d’informations claires, rapides et gratuites. Mais le modèle économique de ces quotidiens, fondé presque exclusivement sur la publicité est vulnérable. [Lire la suite]

Bi_média

Elargir son audience
Le groupe Ouest-France a initié dès 1999 une démarche pour toucher un public de jeunes actifs recherchés par les annonceurs et qui n’est pas nécessairement lecteur de quotidiens imprimés. Le groupe de presse régional breton a lancé maville.com, un réseau de sites Internet de proximité, véritable guide urbain proposant de l’actualité, des services, des petites annonces et de la publicité à l’échelle locale. En 2007, plusieurs groupes de presse régionale se sont associés au projet. Le réseau compte désormais une quatre-vingtaine de sites et poursuit le maillage du territoire français afin d’atteindre une dimension nationale.

jeudi 8 décembre 2011

En librairie

FREE, Entrez dans l'économie du gratuit
Comment des entreprises peuvent-elles gagner de l'argent sans faire payer les consommateurs ? Une économie peut-elle se créer autour d'un prix nul ? Pourquoi la gratuité paraît-elle suspecte aux plus de 30 ans et naturelle aux jeunes ? Telles sont les questions qu'aborde ici Chris Anderson dans un livre intitulé « Free », parue en 2009 aux Editions Pearson. L’auteur il explore le concept de la gratuité « concept, écrit-il, à la fois familier et profondément mystérieux», et qui est en train de subir une véritable révolution. Polémique, érudit, ce livre explore toutes les facettes de la gratuité, des marchands de remèdes de la fin du 19e siècle, au piratage à la chinoise, de la psychologie du 18e siècle aux dernières péripéties du web. Il montre que, sans en avoir toujours bien conscience, le gratuit est déjà parmi nous.

On en parle

La mécanique de la gratuité
Ce procédé pourrait se résumer ainsi : une minorité paie pour une majorité. Ce modèle s'appelle Freemium. Il s'agit en général d'une version grand public, gratuite, couplée à une version payante, mais plus évoluée pour des secteurs bien précis. L’objectif est pourtant simple : se constituer une audience et la fidéliser en l’attirant par des contenus gratuits, pour la rentabiliser avec des revenus issus de la vente de contenus à valeur ajoutée payants. Explications par Internet Actu, site de veille sur l’innovation dans le domaine des TIC.

mardi 6 décembre 2011

Le gratuit ...

... A qui cela profite-t-il ?
Les internautes sont passés du stade de simples consommateurs au statut de contributeurs de contenus, sur des sites de partage. Lorsque ces contenus fournis gracieusement par les internautes sont exploités commercialement, cela suscite parfois des réactions épidermiques de ces mêmes contributeurs. En 2005, l’homme d’affaires dans les médias Ruper Murdoch a ainsi racheté MySpace pour 580 millions de dollars tandis que l’année suivante, Google faisait de même avec YouTube pour 1,65 milliards ! Et que dire des multiples propositions de rachat de Facebook ! En bref, ils achètent de l’audience et les données personnelles des utilisateurs, qui serviront l’efficacité de la publicité.

Le point sur Hadopi

L’Hadopi passe la seconde
La Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet est entrée dans sa deuxième phase. Plus de 600 000 mails d'avertissement ont été envoyées aux contrevenants de la Toile. Le point avec le journal 20 Minutes.

dimanche 4 décembre 2011

Gratuit ou volé ?

L’industrie du cinéma et de l’audiovisuel est en chute libre depuis plusieurs années, victime du piratage, mais plus précisément du refus de la plupart des consommateurs, et surtout des plus jeunes, de payer les prix imposés. [Lire la suite]

Enquête sur la publicité en ligne

La publicité dans les contenus
Dans une étude réalisée fin 2009 par GfK, il ressort que la France arrive en dernière position, sur 17 pays, pour la propension de ses internautes à payer des informations et contenus sur Internet. S’ils sont 75 % à utiliser Internet tous les jours, et 54 % à estimer qu’Internet a un impact positif pour la société, ils sont toujours 89 % à estimer que les contenus et informations doivent être gratuits. Un noyau dur (50 %) des internautes refuse même que ce soit la publicité, intégrée dans ces contenus qui en permette la gratuité. En comparaison, les Anglais et les Suédois acceptent à plus de 20 % de payer pour ces contenus et informations. Pragmatiques, les Américains acceptent majoritairement (57 %) la publicité dans ces contenus pour les rendre gratuits pour l’internaute.

vendredi 2 décembre 2011

Le modèle économique du web "gratuit"

Depuis quelques années, le coût de stockage informatique et de consommation de la bande passante n’ont cessé de décroître. Il s’est alors développé une pléthore d’offres qui tendent vers la gratuité totale (ou presque).

D’une certaine manière, les mondes numériques sont perçus comme synonymes de gratuité et d’abondance. On peut distinguer au moins trois ou quatre modèles économiques :
-    une version grand public couplée avec une ou plusieurs autres versions payantes mais qui offrent plus de possibilités (Flickr, Box.net)
-    un service gratuit mais qui est financé par la publicité (Facebook, MySpace)
-    une application libre mais subventionnée par les dons (Linux, Open Office)
-    des services gratuits qui renforcent l’image de marque d’une société et lui permettent d’augmenter ses parts de marché dans des produits financés par la publicité (Google)

Mais d’autres modèles économiques voient le jour comme la possibilité de payer en monnaie virtuelle, de créer des systèmes de recommandations de produits (shopping social) ou des applications interconnectées qui permettent à partir de la photo du produit d’accéder automatiquement à un comparateur de prix ou aux commentaires des autres acheteurs.

La gratuité est devenue l’un des grands principes de la société ultra-libérale. Ce discours imprègne tous les secteurs, et plus particulièrement celui des nouvelles technologies, qui en ont fait leur étendard.