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mercredi 30 novembre 2011

Micro-trottoir

"Street journalism" et "citizen reporting"
Là où ils se trouvent, dans la rue ou ailleurs, les lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs peuvent être des vigies de l’information, des témoins oculaires d’un fait pris sur le vif. Pour les rédactions en manque d’effectifs ou de budget pour dépêcher sur place des journalistes, le mobinaute constitue un relais appréciable sur le terrain. Aussi, plusieurs agences de presse ont mis à disposition des applications permettant aux internautes de publier des micro-reportages photos ou vidéo, le plus souvent réalisés à l’aide de leur téléphone portable.

Ainsi, en 2009, le quotidien gratuit 20 Minutes a lancé sur son site Web un concours intitulé « Reporter mobile » permettant de voir les photographies couvrant l’actualité envoyées par les mobinautes et de voter pour les meilleures photographies.

De son côté, la plate-forme Citizenside invite les passionnés de l’actualité, privilégiant les images jamais vues dans les médias traditionnels. On peut y vendre ses scoops, le site jouant en effet l’intermédiaire entre les utilisateurs et les médias à la condition que les documents mis en ligne soient de bonne qualité et en rapport avec l’actualité.

Et aussi

Le journalisme de rue
Avec le mobile, le journaliste ne se fait plus uniquement dans les rédactions mais dans la rue. La vidéo, qui est en peine explosion jusque sur les téléphones portables, s’impose comme l’un des principaux moyens d’information et de communication sur Internet. Du blocus de Gaza aux manifestations en Iran, en passant par les récentes révolutions du printemps arabe, jamais les témoignages en images ou en vidéos envoyés à partir d’un mobile n’ont été aussi nombreux. La visibilité que leur offre YouTube, Facebook ou encore Twitter permet aux internautes et aux mobinautes du monde entier de prendre aussitôt connaissance d’événements parfois introuvables ou encore traités sur les médias traditionnels. Un expert du Journal du Net livre ses réflexions sur la montée en puissance de la consommation de vidéo en ligne via les réseaux sociaux.

lundi 28 novembre 2011

Les exhibitions narcissiques

Pour la génération qui a grandi dans un univers digitalisé, la culture ne sera jamais plus un simple bien de consommation. On échange les fichiers sur Internet, les télécharge et désormais, se les transfère par téléphone mobile. La culture de l’échange née par la mise à disposition des œuvres sur Internet se décline alors sous le mode de la transférabilité sur d’autres objets mobiles. [Lire la suite]

On en parle

Le quotidien 20 minutes, daté du 14 juin 2006, propose une sélection de questions-réponses issue d’un chat sur le happy slapping avec Serge Tisseron, psychiatre, psychanalyste, docteur en psychologie et enseignant à Paris VII.

Le happy slapping

Nouvelle incrimination pénale 
Auparavant, la jurisprudence se fondait sur l'infraction de violences volontaires pour poursuivre l'auteur d'agression et sur les infractions de non assistance à personne en danger et d'atteinte à la vie privée le fait d'enregistrer sciemment, par quelque moyen que ce soit, sur tout support que ce soit, des images relatives à la commission de ces infractions. Depuis la loi du 5 mars 2007 sur la prévention de la délinquance, le happy slapping et la diffusion de vidéo sont passibles de lourdes sanctions pénales.

samedi 26 novembre 2011

Success stories

France Télécom acquiert Dailymotion
France Télécom, qui a annoncé fin janvier l’acquisition de 49 % du capital du site de partage vidéo français Dailymotion (avec option à 100 % d’ici 2013), entend aller plus loin dans la vidéo sur mobile. Explications par un étudiant de l’Institut IREDIC d’Aix-en-Provence.

Google serait sur les rangs pour racheter Hulu
Le journal du Net informe que le moteur de recherche rejoindrait Yahoo et Microsoft dans la liste des candidats au rachat de la plate-forme vidéo Hulu.

jeudi 24 novembre 2011

En bref

Les sites de partage vidéo
Longtemps réservée aux professionnels de l’audiovisuel, la mise en ligne de vidéos est devenue en 2006 un phénomène de masse avec la possibilité pour chaque internaute de mettre sur le réseau ses propres vidéos très simplement via des sites de partage de contenus. Mais tous ne se valent pas en fonction de vos attentes et offrent des formats divers en fonction des supports sur lesquels la vidéo sera lue. Aussi, découvrez les principaux sites Web de partage vidéo sélectionnés par jeanviet.info pour faire votre choix en toute connaissance de cause. Moteur... ça tourne !

La VOD peine à trouver l’avance rapide
Les investisseurs de la VOD, barricadés derrière leurs ventes de DVD n’attendaient que le coup d’envoi d’Hadopi pour investir. Malgré les bons résultats du secteur en 2009, le marché reste quasi anecdotique en comparaison des 1,3 milliards d’euros du marché de la vidéo en France. Le point avec le journal 20 Minutes.

mardi 22 novembre 2011

La vidéo en ligne

Les audiences de la vidéo en ligne se déportent massivement vers les sites d’échanges de vidéos, tous en accès libre. Le cinéma est désormais confronté au même problème que la musique, à mesure que le haut débit et le très haut débit se banalisent. La technologie a fait sauter les dernières barrières qui a protégé au départ les producteurs et les ayants droit du piratage. [Lire la suite]

La vidéo à la demande sous contrôle

En France, où la chronologie des médias est séquencée et historiquement très étalée dans le temps, des aménagements ont dû être imaginés afin de soutenir l’essor de la VOD. Le 12 juillet 2009, l’arrêté pris en application de l'article 30-7 du code de l'industrie cinématographique entérinait une nouvelle chronologie des médias, c’est-à-dire l’ordre et les délais entre les différentes modalités d’exploitation et de diffusion d’une œuvre de cinéma après sa sortie en salle. Depuis, les films de cinéma sont commercialisés simultanément en DVD et VOD quatre mois après leur sortie en salle, contre six mois précédemment pour les DVD et sept mois et demi pour la vidéo à la demande. En revanche pour la VOD gratuite, il faut attendre quatre ans. Afin de voir un film gratuitement et rapidement, le piratage reste une alternative tentante, un reproche adressé par le SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques) à l’accord sur la chronologie des médias.

dimanche 20 novembre 2011

On en parle

Un débat encore d’actualité
Nous assistons aujourd’hui à un véritable brouillage : supports et usages se séparent. La télévision peut se regarder sur l’ordinateur ou sur un portable, on peut téléphoner d’un ordinateur, aller sur Internet ou prendre des photos sur son téléphone,… les combinaisons semblent infinies ! En effet, les internautes détournent par leurs pratiques les fins que la technique était censée servir. Il en est ainsi du service d’échange vidéos YouTube, conçu initialement pour le partage de vidéos réalisées par les internautes. Sauf que YouTube s’est rapidement transformé en bourse d’échange de vidéos professionnelles, de concerts filmés à l’insu des artistes. Contraints de s’adapter à ces nouvelles pratiques en ligne, les gouvernements ont tenté soit de les légaliser en développant des partenariats entre ayant droit et sites d’échange de vidéo, soit de les condamner par des poursuites judiciaires sans fin, soit encore de le tourner en désuétude par un discours inquiet sur le financement de la création et la juste rémunération des auteurs. En France, la loi qui organise la lutte contre le téléchargement illégal est entrée en application au mois d’octobre 2010 avec l’ouverture par la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi).

samedi 19 novembre 2011

L'écoute sur mobile

Délinéarisation de la radio et de la TV
Le nombre de téléchargements de podcasts ont entraîné une délinéarisation de la radio. A cela s’ajoute le streaming dit "en différé", par rapport à l’antenne ou via des sites de partage comme Dailymotion. Même la TV trouve son prolongement dans le monde numérique avec le streaming "live", comprenez en direct. Le téléphone mobile participe au succès de la catch-up de solution qui consiste à rattraper des émissions déjà diffusées à l’antenne ou des bonus disponibles sur le Web ou l’Internet mobile. Selon une étude réalisée en 2010 par Hyperworld Marketing pour le compte du Bureau de la radio, montre que l’écoute de celle-ci sur mobile a doublé en deux ans pour atteindre plus de 13 % des utilisateurs. Forts de ce constat, les professionnels de la radio et d’Internet se sont réunis, à l’occasion de la première édition en France des « RENCONTRES RADIO 2.0 Paris », le 19 octobre dernier, pour se concerter sur le futur de la radio en ligne. A cette occasion, les premiers chiffres clés de la radio 2.0 seront présentés par Médiamétrie (évolution de l’audience et des comportements d’écoute).

jeudi 17 novembre 2011

L’engouement médiatique mobile

La diffusion de vidéos est aujourd’hui devenue un des usages majeurs d’Internet, symbolisé par le développement extrêmement rapide des sites de partages, de VOD ou de catch-up. Mais l’enthousiaste des internautes à l’égard des smartphomes a suscité un réel intérêt pour les médias mobile. Le téléphone mobile est en passe d’être le point de convergence de tous les médias, un dénominateur commun qu’aucune entreprise de presse, de télévision, de radio et de sites Web ne peut ignorer. [Lire la suite]

Mobile… Home

Des quatre écrans (cinéma, TV, ordinateur, mobile), s’il n’en fallait garder qu’un, ce serait celui du téléphone mobile. Ses capacités « anywhere, anytime, always on », associées aux technologies de géolocalisation, font de ce média (quasi universel) le meilleur outil pour s’informer en temps réel, où que l’on soit. Le GroupM-France et SFR-Régie ont publié leur 3e observatoire de l’Internet mobile en avril dernier. Cette étude souligne la croissance forte de cet usage en France, porté par le carton plein des smartphones. Ainsi, un possesseur de mobile sur deux possède un abonnement lui permettant de se connecter à Internet (contre 45% en 2010). Surtout, dans cette population, 26% ont souscrit à un abonnement illimité, soit une multiplication par 2,6 en deux ans (10% en 2009). En dehors de l'Internet et des applications, la vidéo est l'usage préféré des mobinautes : 81% des mobinautes utilisent la vidéo sur leur mobile, soit 9,2 millions d’individus. Les plates-formes type YouTube arrivent en tête (65%) devant la TV en direct (50%).

mardi 15 novembre 2011

La TV sur téléphone

La TV et vidéo sur 3G
Sans attendre la TV mobile personnelle (TMP), les mobinautes sont de plus en plus nombreux en France à regarder la TV sur leur téléphone portable. Si aujourd’hui tous les opérateurs mobile proposent des flux télévisés sur leur réseau 3G, la qualité de diffusion est relativement dégradée par rapport aux programmes TV, lesquels sont encodés et rediffusés en streaming ou en simulcast. Selon l’institut de mesure d’audiences en ligne ComScore, Video Metrix menée en avril dernier, l’Allemagne arrive en tête des pays européens (France, Allemagne, Italie, Russie, Espagne, Turquie et Royaume-Uni, à visionner le plus de vidéos en ligne. Dans une autre étude réalisée en juillet 2010, le nombre de consommateurs qui regardent des vidéos à partir de leur mobile augmente d’année en année, pour atteindre 12,1 millions d’utilisateurs dans les cinq principaux marchés européens, dont la France avec 2,5 millions, en croissance de 53 % sur un an.

dimanche 13 novembre 2011

En débat

TF1 veut mettre fin à la télé-réalité
Le 5 avril dernier, la Cour d'appel de Versailles a condamné TF1 à requalifier en contrats de travail classiques les participations de 56 candidats à la télé-réalité « L'Ile de la tentation ». Suite à cette affaire, le nouveau patron des programmes de TF1, Jean-François Lancelier, a des idées bien arrêtées sur l'avenir de la première chaîne. En effet, il préférerait mettre en avant les jeux et le cinéma, des rendez-vous familiaux plus fédérateurs. Cette information a été révélée par Le Point.fr.

Pour ou contre la télé-réalité ?
La télé-réalité est-elle le symbole d'une société décadente ? Le documentaire sur les dérives de la télévision, intitulé « Jusqu'où va la télé ?, le jeu de la mort » diffusé le 17 mars 2010 sur France 2, met exergue la soumission de l'homme face au pouvoir de la télévision. Edifiant de voir jusqu’où le pouvoir de la TV peut aller ! 

jeudi 10 novembre 2011

L’emprise télévisuelle

La réalité a toujours été le matériau de base de la télévision, et la capter n’était guère aisé quand de grosses caméras, des spots de lumière, des perches et des micros encombrants, des câbles envahissaient les lieux de tournages. Les évolutions technologiques ont concurrencé le genre documentaire et notamment les magazines, par la vague de la télé-réalité. Elle a envahi les médias télévisuels au point de menacer d’engloutir d’autres genres établis et parfois vieillissants. [Lire la suite]

mardi 8 novembre 2011

En bref

Le marché de la publicité vidéo pourrait doubler cette année 
Un an après sa création, la régie publicitaire AdVideum, spécialisée dans la vidéo revendique 10 % du marché français. Son fondateur, Julien Leroy explique au Journal du Net son positionnement et sa vision du marché.

Zoom sur l’audiovisuel de demain

SIMAVELEC  
De son côté, le Simavelec (Syndicat des industries de matériels audiovisuels électroniques) se demande comment définir, le plus tôt possible, de rééquilibrer les obligations légales pesant sur Internet et l'Audiovisuel. Pour le moment, il est clair le marché des services interactifs bénéficie de conditions plus favorables que les autres médias. Avec cette TV connectée, les acteurs de l'audiovisuel ont, selon le Simavelec, l'occasion de renouer avec l'ensemble du public, y compris les jeunes générations qui se tournent plus naturellement les médias interactifs, et d'inventer une nouvelle relation avec le public. Dans ses dossiers d’actualités, le syndicat publie une thématique sur le sujet, que je vous recommande afin de répondre aux questions sur cette fameuse TV connectée porteuse de tant de promesses. Zoom sur l’audiovisuel de demain.

Sondage

Quand la télévision surfe sur le Web
Réalisée en deux vagues auprès de 604 internautes représentatifs de la population française, une étude menée par GroupM révèle que la télévision ­connectée est désormais connue de 37 % des Français, contre 26 % l’an dernier. Par ailleurs, ces derniers utilisent déjà massivement les nouveaux services audiovisuels comme la télévision de rattrapage, les guides de programmes ou encore les services pratiques. 74 % d'entre eux le font via l'ordinateur, tandis que 42 % les utilisent via leur box ADSL. L'enquête est aussi rassurante pour le média télévision. En effet, 44 % des sondés estiment que la télévision connectée les amènera à consommer davantage l'écran du téléviseur au détriment de l'ordinateur. Cette information se révèle donc une opportunité pour le média télévision de reconquérir le jeune public réputé déserter le petit écran.

samedi 5 novembre 2011

Les médias audiovisuels

En observant ce qui s’est joué dans le passage de l’écrit à l’audiovisuel, de la diffusion du savoir à l’empire des émotions collectives, on mesure à quel point les mass-médias induisent des comportements et des représentations spécifiques. Dans le foisonnement des écrans, la télévision reste le principal canal de diffusion d’images et de production de sens, mais son monopole se fragilise. La révolution numérique va en faire la démonstration éclatante, et nous conduit à des interrogations nouvelles. [Lire la suite]

On en parle

Le secteur de la TV connectée
D'ici l’année prochaine, les TV connectées devraient représenter plus d'un quart du parc français, Constructeurs, portails et fournisseurs de contenus cherchent donc à se positionner au mieux sur ce marché naissant. Les contenus audiovisuels trouvent dans les supports numériques des champs nouveaux de diffusion, au delà des modes classiques de diffusion hertzienne, et des opportunités d’élargir leurs conditions d’accès à des publics attirés par des pratiques multimédia nouvelles dans lesquelles l’interactivité et la mobilité ont leur place. Pour 20 Minutes, Eric Scherer, directeur de la prospective chez France Télévisions, dévoile les tendances de la TV connectée.

Consultation publique sur les enjeux de la TV connectée

Le gouvernement a lancé une consultation publique à propos des enjeux de la télévision connectée. Il s'agit d'étudier l'impact de cette innovation sur l'économie de l'audiovisuel et de la communication électronique. Les axes de réflexion porteront sur les offres et services proposés, les modèles économiques, les modifications du paysage concurrentiel, la possibilité d'harmoniser les plateformes, etc.

mercredi 2 novembre 2011

Spectacle du monde

Au 19e siècle, les innovations scientifiques et techniques qui ont engendrée la révolution industrielle ont aussi concerné le domaine des médias. De ces innovations sont nés des moyens de communication totalement nouveaux, qui ont progressivement mis un terme au règne sans partage de l’écrit.

La photographie, fixe puis animée, donne naissance au cinématographe des frères Lumière. Son succès est rapide, l’offre génère la demande, la demande amplifie l’offre. A la fin de la Première Guerre mondiale, Hollywood est déjà le cœur de l’industrie cinématographique. Les premières expériences de télédiffusion d’images animées et sonorisées sont réalisées entre les deux guerres. Au début des années 50, la télévision prend son essor en tant que média de masse.

Le rappel de ces quelques dates permet de percevoir à quel point les inventions, l’exploitation et la diffusion des techniques de communication dans le grand public se sont accélérées, et à quelle vitesse les médias audiovisuels se sont imposés dans un univers jusqu’alors entièrement organisé autour des médias écrits.

Entre l’invention de l’imprimerie et le moment où il est devenu facile de se procurer un livre et de le lire grâce à l’alphabétisation de masse, il s’est écoulé quatre siècles et demi, du milieu du 15e siècle à la fin du 19e. Le cinéma et la radio se sont imposés en moins de trente ans (1895 à 1925) ; la télévision en une quinzaine d’années (1935 à 1950). Et le rythme se précipite encore pour les médias numériques avec la multiplication du nombre de vecteurs de diffusions (câble, satellite, ADSL, TNT).

Le développement technologique de l’audiovisuel sur téléphone portable (TV mobile personnelle, radio numérique, catch-up radio ou TV, …) sont aussi à saisir. Car la mise à disposition de vidéos sur Internet est devenue l'une des clés du développement des groupes audiovisuels mais également des opérateurs télécom sur le média Internet. La question de la valorisation de ces offres reste entière.