Démocratie participative

Dans le contexte électoral actuel, bon nombre d’élus ne parviennent plus à définir leur place face à la montée en puissance de la parole citoyenne. Depuis les années 90, la démocratie participative vient bousculer la prise de décision des politiques.

L'idée que les TIC puissent être un instrument de progrès politique n'est pas nouvelle. Au 19ème siècle, on voyait dans le télégraphe un moyen de l'association universelle, réalisant la communion entre l'Orient et l'Occident. Lors de sa naissance, on imaginait que la télévision mettrait le savoir à la portée de tous et élargirait l'espace public. Aujourd'hui, alors que divers signes attestent d’un malaise du politique, c'est l’internet qui suscite l'espoir d'une rénovation de nos systèmes politiques. En fluidifiant la circulation de l'information et en facilitant l'interaction des individus.

Les usages politiques des outils de l’internet sont encore très évolutifs et il est difficile d’anticiper les effets que leur combinaison avec les institutions existantes produiront. Pédagogie, transparence, dialogue … autant de mots qui supposent l’intervention des communicants au service du changement d’attitude des élus. La communication peut répondre au problème de représentativité en imaginant de nouveaux discours et outils pour renouer le dialogue avec le citoyen.

Il me semble donc que le rôle de la communication soit de donner du sens à ce que l’on appel aujourd’hui la démocratie participative. Mais la démocratie participative est avant tout affaire de qualité et non de quantité ou de support de communication (blog, forum, vidéo, twitter, wiki).