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samedi 2 juillet 2011

Vers un cinquième pourvoir ? (1)

Les médias changent de paradigme. L’orientation économique et sociale des industries de la culture et des médias est en pleine mutation. Aujourd’hui, les médias doivent faire face d’une part à l’exigence d’immédiateté de l’individu, et d’autre part aux exigences d’annonceurs soucieux de l’efficacité rapide de leurs actions et confrontés aux nouvelles pratiques engendrées par la révolution numérique.

Internet et la révolution numérique, au sens des changements entraînés par la diffusion d’une technologie dans la façon de produire et de consommer, déterminent la base organisationnelle d’une nouvelle économie fondée sur le réseau.

Soumis à pareilles contraintes, les médias ont tendance à presser le pas pour être dans le mouvement, à renouveler eux aussi plus fréquemment leurs offres pour accompagner les modes changeantes et rester des supports publicitaires attrayants.

Partie prenante de la marche de la société, ils transmettent à d’autres sphères de l’activité humaine ce sentiment d’urgence permanente. La vie publique, notamment, subit cette accélération avec tous les dommages que cela occasionne sur les procédures de la vie démocratique. D’autres sphères tout aussi sensibles, comme la justice, la consommation, le rapport de chacun à son propre corps, sont également affectés par cette pression des médias qu’exacerbe l’immédiateté numérique.

La décision, en France, de consacrer plus de 750 millions d’euros du Grand emprunt à la numérisation du patrimoine culturel français, ainsi qu’une consultation lancée par l’ancien Secrétariat à l’économie numérique à propos des contenus et usages numériques, qui englobe la question de la numérisation.

La notion d’un cinquième pouvoir est même défendue par les cantors de la communauté numérique.

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