La régulation marchande du gratuit
Le récent procès entre Deezer et Universal a contraint le fournisseur d'écoute de musique à la demande à limiter l'accès libre à cinq heures mensuelles. Dans un courrier destiné à ses fans révulsés de devoir désormais payer, la marque Deezer écrit: « nous n'avons plus les moyens de continuer à investir dans un service gratuit illimité alors que les attentes des artistes, des auteurs et des maisons de disques sont croissantes ». Cette affaire explose alors que l'Hadopi (Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet) va lancer sa campagne de communication avec, pour pierre angulaire, le label PUR (Promotion des usages responsables). Un label pour lequel Deezer est candidat. Le succès récent, en matière musicale, est résolument celui de Beezic. Il fonctionne un peu comme YouTube. En attendant le téléchargement de sa musique, l'internaute a le choix entre quatre films publicitaires qu'il doit absolument visionner (ou du moins lancer) pour aller plus loin. Internet déteste le vide. Il avance sans modèles donc sans complexe.
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