D’une certaine manière, les mondes numériques sont perçus comme synonymes de gratuité et d’abondance. On peut distinguer au moins trois ou quatre modèles économiques :
- une version grand public couplée avec une ou plusieurs autres versions payantes mais qui offrent plus de possibilités (Flickr, Box.net)
- un service gratuit mais qui est financé par la publicité (Facebook, MySpace)
- une application libre mais subventionnée par les dons (Linux, Open Office)
- des services gratuits qui renforcent l’image de marque d’une société et lui permettent d’augmenter ses parts de marché dans des produits financés par la publicité (Google)
Mais d’autres modèles économiques voient le jour comme la possibilité de payer en monnaie virtuelle, de créer des systèmes de recommandations de produits (shopping social) ou des applications interconnectées qui permettent à partir de la photo du produit d’accéder automatiquement à un comparateur de prix ou aux commentaires des autres acheteurs.
La gratuité est devenue l’un des grands principes de la société ultra-libérale. Ce discours imprègne tous les secteurs, et plus particulièrement celui des nouvelles technologies, qui en ont fait leur étendard.
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